10 février 2007

THE WOODS

Dans un pensionnat, une fille qui aime jouer avec les allumettes découvre des évènements bizarres. Puis des camarades disparaissent. Peut-être même que ça a un rapport avec la forêt d'à côté. ce qui est sûr en tout cas, c'est qu'on s'en cogne. Quelques années après son excellent May, Lucky MacKee déçoit avec ce film archibanal et sans relief.
Le problème majeur de The woods, c'est qu'il arrive cent ans après l'invention du cinéma. Entretemps, d'autres ont réalisé des films, dont beaucoup de films fantastiques où il était question de possession, de surnaturel ou d'influences mystiques. Du coup, The woods donne l'impression d'avoir été vu mille fois aileurs, et en moins mauvais. Ni le casting de demoiselles, ni les quelques effets spéciaux, ni l'atmosphère générale ne viennent bousculer notre ennui. Seul Bruce Campbell, en mari brimé, illumine modestement le début (et surtout la fin) du film.
La sortie direct-to-video de The woods a scandalisé Lucky MacKee, qui jura mais un peu tard qu'on ne le reprendrait plus à collaborer avec les grands studios. Mieux vaudrait pour ce jeune metteur en scène encore prometteur qu'il se concentre d'abord sur la qulité de ses films. Le public fera le reste.
3/10

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