L'HOMME EST UNE FEMME COMME LES AUTRES
L'homme est une femme comme les autres. Un titre en forme de remarque laconique, qui ne veut peut-être pas dire grand chose, mais a le mérite de donner le ton de cette drôle de comédie. Le deuxième film de Jean-Jacques Zilbermann prend pour héros Simon, clarinettiste juif dont l'homosexualité semble poser problème à toute sa famille. Quand son oncle richissime lui promet une très grosse somme d'argent à condition qu'il se marie, le sang de Simon ne fait qu'un tour. Il rencontre la charmante Rosalie...
Comme dirait Desproges, ne voyez dans ces points de suspension aucune trace de soudaineté. L'homme est une femme comme les autres est une comédie douce-amère qui prend le temps de laisser vivre ses personnages, quitte à laisser de côté le récit. De là à dire que le film fait du surplace, il n'y a qu'un pas. Pourtant, le ton légèrement décalé de Zilbermann et l'indéniable attraction exercée par les comédiens emportent largement le morceau. Il y a Antoine de Caunes, plus homme que jamais, affûté comme un dieu grec, et dont l'oeil ne cesse de pétiller. Et il y a Elsa Zylberstein, légère et candide, fraîche comme la rosée. On sent entre les deux moitiés de ce couple impossible une vraie complicité, qui pourrait bien se mouvoir en attraction sexuelle. C'est tout le suspense de L'homme est une femme comme les autres : Simon va-t-il revirer sa cuti? La réponse n'est ni trop fantaisiste ni trop moraliste. Et la désinvolture de Zilbermann, l'aspect délicieusement rétro du film et d'excellents morceaux de clarinette (comme chez Woody Allen, référence apparente du réalisateur) parachèvent la réussite de cette comédie mineure mais néanmoins charmante.
7/10
Comme dirait Desproges, ne voyez dans ces points de suspension aucune trace de soudaineté. L'homme est une femme comme les autres est une comédie douce-amère qui prend le temps de laisser vivre ses personnages, quitte à laisser de côté le récit. De là à dire que le film fait du surplace, il n'y a qu'un pas. Pourtant, le ton légèrement décalé de Zilbermann et l'indéniable attraction exercée par les comédiens emportent largement le morceau. Il y a Antoine de Caunes, plus homme que jamais, affûté comme un dieu grec, et dont l'oeil ne cesse de pétiller. Et il y a Elsa Zylberstein, légère et candide, fraîche comme la rosée. On sent entre les deux moitiés de ce couple impossible une vraie complicité, qui pourrait bien se mouvoir en attraction sexuelle. C'est tout le suspense de L'homme est une femme comme les autres : Simon va-t-il revirer sa cuti? La réponse n'est ni trop fantaisiste ni trop moraliste. Et la désinvolture de Zilbermann, l'aspect délicieusement rétro du film et d'excellents morceaux de clarinette (comme chez Woody Allen, référence apparente du réalisateur) parachèvent la réussite de cette comédie mineure mais néanmoins charmante.
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