06 février 2007

LAST KISS

Scénariste très demandé depuis le triomphe excessif de Million dollar baby, Paul Haggis débarque cette fois avec un scénario adapté du film italien de Gabriele Muccino, Juste un baiser. Le thème de Last kiss? Des trentenaires doutent, ont peur de s'engager, et accumulent les conneries. Le genre de film sympathique, en somme, qui doit normalement donner l'impression de faire partie de la bande de potes.
Seulement voilà : la plume de Haggis et la lourde caméra de Tony Goldwyn (réalisateur sans intérêt connu pour son rôle de méchant bellâtre dans Ghost) parviendraient presaue à nous faire haïr ce genre de film. C'est que les héros de Last kiss sont des bonshommes en papier mâché, des clichés sans relief semblant ilustrer un article de mauvais magazine féminin (le dragueur, le jeune papa, le queutard, patati, patata). Il leur arrive de petites mésaventures sans importance, face auxquelles ils réagissent en pleurnichant comme des fillettes ("oh mon Dieu, pourquooooooooi?"). Du coup, on s'en fout. D'autant que côté casting, mis à part le toujours impeccable Casey Affleck, c'est l'encéphalogramme plat. Zach Braff, l'auteur sursursursurcôté du chichiteux Garden state, est décidément un gros mou sans charisme, à l'image d'un film fade et prodondément agaçant.
3/10

1 Comments:

Blogger Unknown said...

Pour avoir une meilleure vision de Zach Braff, je te conseille la série Scrubs (en VO bien sûr), où il joue très bien un neuneu maladroit mais pas si bête que ça.

8/2/07 09:38  

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