LES COPAINS D'ABORD
C'est beau, un acteur qui naît. Alors quand on parle d'une naissance multiple, pensez donc... Les copains d'abord (titre français un peu bête) marque l'éclosion simultanée de gens tels que Kevin Kline, Jeff Goldblum, William Hurt ou Glenn Close (mais pas celle de Kevin Costner, coupé au montage). C'est grâce à eux que Les copains d'abord fonctionne plutôt bien.
Lawrence Kasdan peut s'estimer heureux d'avoir pu (ou su) trouver des acteurs au capital sympathie si énorme et immédiat : son scénario, lui, manque un peu de souffle pour vraiment séduire. Ces retrouvailles d'une vieille bande de potes à l'occasion des funérailles de l'un d'entre eux ne vont pas aussi loin que prévu. Pas de véritable enjeu dramatique, juste l'évocation d'une multitude de souvenirs amusants ou émouvants par une bande de vieux cons qui ont oublié qu'ils avaient été jeunes. Avec une certaine prédisposition pour les coucheries croisées et la fumette, nos héros sont indéniablement sympathiques et leur amitié ne semble pas feinte. Dommage que l'ensemble ne soit pas à l'image du personnage de Jeff Goldblum : paumé, cynique, doté d'un féroce sens de la répartie, il est à la fois le plus drôle et le plus désespérant de tous. Et si la fin du film fait sourir, on ne peut s'empêcher d'enrager un peu devant cette pluie de bons sentiments (en une heure trente, tous les problèmes du monde sont résolus et chacun a trouvé chaussure à son pied). Reste le plaisir de voir évoluer cette bande de potes dont on aurait tellement aimé faire partie : rien que pour ça, Les copains d'abord vaut le détour.
7/10
Lawrence Kasdan peut s'estimer heureux d'avoir pu (ou su) trouver des acteurs au capital sympathie si énorme et immédiat : son scénario, lui, manque un peu de souffle pour vraiment séduire. Ces retrouvailles d'une vieille bande de potes à l'occasion des funérailles de l'un d'entre eux ne vont pas aussi loin que prévu. Pas de véritable enjeu dramatique, juste l'évocation d'une multitude de souvenirs amusants ou émouvants par une bande de vieux cons qui ont oublié qu'ils avaient été jeunes. Avec une certaine prédisposition pour les coucheries croisées et la fumette, nos héros sont indéniablement sympathiques et leur amitié ne semble pas feinte. Dommage que l'ensemble ne soit pas à l'image du personnage de Jeff Goldblum : paumé, cynique, doté d'un féroce sens de la répartie, il est à la fois le plus drôle et le plus désespérant de tous. Et si la fin du film fait sourir, on ne peut s'empêcher d'enrager un peu devant cette pluie de bons sentiments (en une heure trente, tous les problèmes du monde sont résolus et chacun a trouvé chaussure à son pied). Reste le plaisir de voir évoluer cette bande de potes dont on aurait tellement aimé faire partie : rien que pour ça, Les copains d'abord vaut le détour.
7/10
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