MON PETIT DOIGT M'A DIT...
Réalisateur vieille France inspirant à beaucoup une certaine sympathie et à d'autres un profond ennui, Pascal Thomas change légèrement de registre en adaptant un roman d'Agatha Christie ("By the pricking of my thumbs"). Les romans de Christie étant souvent des modèles de construction mais sentant quelque peu la naphtaline, Thomas aurait pu choisir de dépoussiérer l'ensemble. Mais non : il conserve ce côté complètement surannée, voire irrémédiablement vieillot, qui fera sans nul doute le bonheur des plus nostalgiques d'entre nous.
Sur une intrigue policière échevelée et pas crédible pour deux sous, Pascal Thomas tente de brosser un tableau loufoque et décalé, mêlant humour british et gags à la française. Mais tout celà est extrêmement raté et procure une impression étrange : si on a souvent vu des acteurs cabotins (et ici, il y en a, André Dussollier en tête), Mon petit doigt m'a dit... semble créer une notion nouvelle, celle de réalisateur cabotin. On a l'impression de voir Pascal Thomas à chaque coin de plan, en train de faire des clins d'oeil et des grimaces comme pour dire "z'avez vu comme il est singulier, mon film, hein?". Sensation horripilante, qui se mêle à de sérieuses crises de baillements. Heureusement, il y a Catherine Frot, pimpante et fantasque, qui sauvait déjà (en partie) La dilettante, du même Thomas, du naufrage. C'est bien le seul point positif d'une mascarade sinistre qui sent sacrément le nanar.
2/10
Sur une intrigue policière échevelée et pas crédible pour deux sous, Pascal Thomas tente de brosser un tableau loufoque et décalé, mêlant humour british et gags à la française. Mais tout celà est extrêmement raté et procure une impression étrange : si on a souvent vu des acteurs cabotins (et ici, il y en a, André Dussollier en tête), Mon petit doigt m'a dit... semble créer une notion nouvelle, celle de réalisateur cabotin. On a l'impression de voir Pascal Thomas à chaque coin de plan, en train de faire des clins d'oeil et des grimaces comme pour dire "z'avez vu comme il est singulier, mon film, hein?". Sensation horripilante, qui se mêle à de sérieuses crises de baillements. Heureusement, il y a Catherine Frot, pimpante et fantasque, qui sauvait déjà (en partie) La dilettante, du même Thomas, du naufrage. C'est bien le seul point positif d'une mascarade sinistre qui sent sacrément le nanar.
2/10
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