800 BALLES
Alex de la Iglesia est un réalisateur sympa. Ses films gentiment (ou méchamment, tout dépend du point de vue) déjantés décapent les tronches de ses congénères avec une folie, une audace et un brio souvent jubilatoires. Le problème d'Alex, ce n'est pas son physique ingrat (après tout, dans ses films, cela se voit peu), mais plutôt son incroyable manque d'endurance. Dans tous ses films sans exception, il tient environ une heure avant de lâcher totalement prise et de confondre eau de vie avec eau de boudin. Résultat : des fins interminables, ratées et décevantes par rapport au début presque toujours prometteur.
800 balles ne fait pas exception. Au bout d'une soixantaine de minutes, ça vire au n'importe quoi. Et comme ça dure 2h05, le temps semble vraiment très long. D'autant que le début n'est pas franchement transcendant non plus : manque de relief des personnages, situations mal exploitées... On préfèrera les premières heures du Crime farpait et du Jour de la bête, ses deux meilleurs films en date.
800 balles ne fait pas exception. Au bout d'une soixantaine de minutes, ça vire au n'importe quoi. Et comme ça dure 2h05, le temps semble vraiment très long. D'autant que le début n'est pas franchement transcendant non plus : manque de relief des personnages, situations mal exploitées... On préfèrera les premières heures du Crime farpait et du Jour de la bête, ses deux meilleurs films en date.
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