26 juin 2005

"Lost" : la position de l'accro couché

Je n'ai jamais été un fan de séries TV.
Rien d'autre que Friends et Urgences.
Je n'ai jamais vu de ma vie un épisode de La petite maison dans la prairie, de Madame est servie ou Code Quantum. Grâce soit rendue à mes parents.
Mais là, quand même. Après avoir raté 24, The shield, Six feet under et Nip/Tuck, et compris bien trop tard que, nom d'un gratin de courgettes, ce sont quand même de sacrément bonnes séries (les rares gens en qui j'ai confiance me l'affirment sans sourciller), je me suis promis que la prochaine, il était hors de question de la rater.
C'est là qu'arrive Lost, la dernière série de JJ Abrams, créateur d'Alias (le genre de série qui ne m'intéressera jamais) et futur réalisateur de l'arlésienne M:I-3 .
Et voilà. Les 3 premiers épisodes, diffusés hier soir en prime time sur TF1 (mais en VF, forcément, et surtout dans un format plein écran assez irritant et absurde), m'ont fait très rapidement comprendre comment on se sent, quand on est accro à une série.
Premiers symptômes:
  1. oublier les habitudes du samedi soir (long coup de téléphone à son amoureuse, grands verres de lait devant Tout le monde en parle) ;
  2. passer outre les inconvénients évidents de la diffusion sur TF1 (VF et cadrage, donc) et les grosses ficelles du scénario (en gros, chaque rescapé a un passé trouble et des choses à cacher, révélées à intervalles bien réguliers) ;
  3. se demander comment on va bien pouvoir survivre pendant les 7 prochains jours ;
  4. être tenté de lire les synopsis (voire même les résumés détaillés) des prochains épisodes sur les sites dédiés à la série, et se retenir pour ne pas tout gâcher (mais jusqu'à quand?) ;
  5. être tenté également de télécharger les autres épisodes de manière illégale, alors que c'est non seulement très mal (hypocrisie pure), mais ce serait en plus gâcher l'espèce de plaisir pervers qui réside dans l'attente.

Alors j'attends. Plus que 147 heures.
Gasp.

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