BAD BOYS II
Passons sur la question cruciale, à savoir si la suite est meilleure que l'original. À vrai dire, je n'en sais rien, et je m'en fous un peu, parce que j'ai vu le premier Bad boys quand j'étais prépubère, et que tous les bons films que j'ai pu voir depuis l'ont malencontreusement effacé de ma mémoire (si, je me rappelle qu'il y avait Tea Leoni, et qu'on en faisait la future star d'Hollywood, quelle bonne blague).
Et puis de toute façon, ce n'est pas au premier Bad boys que ce film m'a fait penser, mais aux Couloirs du temps (mais siiiiii! l'inoubliable suite des déjà formidables Visiteurs...).
Évacuons toute forme de polémique (j'en connais qui vont se fâcher, sinon) : oui, Michael Bay est un bien meilleur artisan que Jean-Marie Poiré. Les plans, le montage ne souffrent d'aucune comparaison possible.
Nan, si la suite de Bad boys ressemble tant à celle des Visiteurs, c'est par son désir de surenchère. Dans les deux films, pour faire encore plus gros et encore plus outrancier, il a fallu faire fort. Alors on y va à grands renforts de pyrotechnie (en faisant péter tout ce qui bouge), en s'attaquant à toutes les communautés sous couvert d'humour (les latinos, les gays, les rastas...). Ensuite, on compte les points ("z'avez vu, ma zigounette est plus longue qu'il y a dix ans! génial non?") et on prend deux aspirines. Parce que Bad boys II, comme l'était en son temps le film de Poiré, est un gros machin fatigant, harassant, usant.
Peut-on poursuivre la comparaison plus loin? Non. Parce que l'abattage du tandem Smith/Lawrence est un milliard de fois plus énorme que celui de Reno/Clavier. Parce que Bad boys II, par moments, est assez amusant (caricatural et un peu lourd, mais amusant) et qu'il bat aussi tous les records de bling-bling (ce qui n'était pas vraiment le cas de la franchise franchouillarde de Poiré & co).
Un petit coup de coeur pour finir, attribué à Joe Pantoliano, hilarant en boss dépassé par les évènements. Un rôle déjà vu mille fois, mais qui s'apprécie avec plaisir. Un peu à l'image de Bad boys II.
(Michael Bay devrait tout de même arrêter de faire des films de 2h20).
Et puis de toute façon, ce n'est pas au premier Bad boys que ce film m'a fait penser, mais aux Couloirs du temps (mais siiiiii! l'inoubliable suite des déjà formidables Visiteurs...).
Évacuons toute forme de polémique (j'en connais qui vont se fâcher, sinon) : oui, Michael Bay est un bien meilleur artisan que Jean-Marie Poiré. Les plans, le montage ne souffrent d'aucune comparaison possible.
Nan, si la suite de Bad boys ressemble tant à celle des Visiteurs, c'est par son désir de surenchère. Dans les deux films, pour faire encore plus gros et encore plus outrancier, il a fallu faire fort. Alors on y va à grands renforts de pyrotechnie (en faisant péter tout ce qui bouge), en s'attaquant à toutes les communautés sous couvert d'humour (les latinos, les gays, les rastas...). Ensuite, on compte les points ("z'avez vu, ma zigounette est plus longue qu'il y a dix ans! génial non?") et on prend deux aspirines. Parce que Bad boys II, comme l'était en son temps le film de Poiré, est un gros machin fatigant, harassant, usant.
Peut-on poursuivre la comparaison plus loin? Non. Parce que l'abattage du tandem Smith/Lawrence est un milliard de fois plus énorme que celui de Reno/Clavier. Parce que Bad boys II, par moments, est assez amusant (caricatural et un peu lourd, mais amusant) et qu'il bat aussi tous les records de bling-bling (ce qui n'était pas vraiment le cas de la franchise franchouillarde de Poiré & co).
Un petit coup de coeur pour finir, attribué à Joe Pantoliano, hilarant en boss dépassé par les évènements. Un rôle déjà vu mille fois, mais qui s'apprécie avec plaisir. Un peu à l'image de Bad boys II.
(Michael Bay devrait tout de même arrêter de faire des films de 2h20).
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