Ma fête du cinéma
Bonne nouvelle : à partir de demain, pour le prix d'une place normale, vous recevez une place normale. Rien de plus. Pas de super-passeport pour voir plein de trucs à 2€ ; pas de bon de réduction pour un seau d'un litre de pop-corn ; non, nada, que dalle, rien de plus que ce que vous avez payé.
J'appelle ça ma fête du cinéma. Ça dure environ 362 jours par an, et c'est vraiment fabuleux. Rendez-vous compte, on ne se sent pas obligé d'aller voir n'importe quelle andouillette passant au cinéma du coin parce que c'est moins cher ; il arrive très fréquemment que les salles ne soient pas pleines d'abrutis prépubères qui ne savent ni ce qu'ils sont venus voir, ni qu'on ferme sa gueule et qu'on ne va pas pisser six fois pendant un film - ah ça, quand on boit un litre et demi de soda par film, ça arrive forcément. Je vous souhaite une longue et belle obésité.
Ma fête du cinéma, c'est vraiment bien. Il y a parfois des films en version originale! Même en Province! Et les programmateurs ne choisissent pas leurs films qu'en fonction de leur budget et de l'impact qu'ils vont avoir sur les ados boutonneux!
Traitez-moi de rabat-joie, d'élitiste, de snobinard. J'accepte tout ça avec grand plaisir, et j'ajoute même un petit merci. J'entends les bien-pensants me dire que leur fête du cinéma (celle qui dure 3 jours de l'année, à la fin du mois de juin), c'est l'occasion de faire partager le goût du ciné à des tas de gens qui n'en ont pas les moyens. Ils n'ont pas tort. On élève ainsi des troupeaux de petits fans de blockbusters, des bouffeurs de pop corn en culotte courte (ou en baggy, désormais), pas des cinéphiles. Pour le prix de 8 blockbusters pendant ces trois jours maudits, un bref calcul m'indique qu'ils auraient éventuellement pu voir 3 bons films. Privilégier quantité ou qualité, telle est la question. Pour ma part, j'ai choisi. Pendant leur fête du cinéma, je reste chez moi, je prends l'air, je repose mes pauvres petits yeux (c'est vrai que je les maltraite, le restant de l'année). Ma fête du cinéma dure 362 jours par an. Et c'est très bien comme ça.
J'appelle ça ma fête du cinéma. Ça dure environ 362 jours par an, et c'est vraiment fabuleux. Rendez-vous compte, on ne se sent pas obligé d'aller voir n'importe quelle andouillette passant au cinéma du coin parce que c'est moins cher ; il arrive très fréquemment que les salles ne soient pas pleines d'abrutis prépubères qui ne savent ni ce qu'ils sont venus voir, ni qu'on ferme sa gueule et qu'on ne va pas pisser six fois pendant un film - ah ça, quand on boit un litre et demi de soda par film, ça arrive forcément. Je vous souhaite une longue et belle obésité.
Ma fête du cinéma, c'est vraiment bien. Il y a parfois des films en version originale! Même en Province! Et les programmateurs ne choisissent pas leurs films qu'en fonction de leur budget et de l'impact qu'ils vont avoir sur les ados boutonneux!
Traitez-moi de rabat-joie, d'élitiste, de snobinard. J'accepte tout ça avec grand plaisir, et j'ajoute même un petit merci. J'entends les bien-pensants me dire que leur fête du cinéma (celle qui dure 3 jours de l'année, à la fin du mois de juin), c'est l'occasion de faire partager le goût du ciné à des tas de gens qui n'en ont pas les moyens. Ils n'ont pas tort. On élève ainsi des troupeaux de petits fans de blockbusters, des bouffeurs de pop corn en culotte courte (ou en baggy, désormais), pas des cinéphiles. Pour le prix de 8 blockbusters pendant ces trois jours maudits, un bref calcul m'indique qu'ils auraient éventuellement pu voir 3 bons films. Privilégier quantité ou qualité, telle est la question. Pour ma part, j'ai choisi. Pendant leur fête du cinéma, je reste chez moi, je prends l'air, je repose mes pauvres petits yeux (c'est vrai que je les maltraite, le restant de l'année). Ma fête du cinéma dure 362 jours par an. Et c'est très bien comme ça.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home