LES DÉSASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS BAUDELAIRE

Silberling n'échappe pas à tous les pièges qui lui étaient tendus, notamment en engageant Jim Carrey, trop évident pour le rôle (et dont le personnage fait sérieusement penser au Grinch). Carrey prend mille visages, cabotine à souhait (mais c'est ce qu'on lui demande, après tout) et éclipse sans mal des enfants bien pâlichons et une Meryl Streep égale à elle-même (c'est-à-dire très bien) mais engoncée dans un personnage monoexpressif assez agaçant.
Dans les points positifs, un scénario à la cruauté assez inhabituelle pour un film de Noël, une réalisation efficace et assez jolie, mais qui ne tombe pas dans le burtonisme (un style que Burton lui-même a parfois du mal à manier, surtout ces derniers temps) et une quasi-absence du sentimentalisme cucul qu'on trouve habituellement dans les films pour mioches (le 'quasi', c'est parce que la fin est quand même un peu trop mièvre et happy par rapport au reste du film).
On peut s'attendre à un deuxième volet dans les années qui viennent, étant donnés le succès du premier outre-Atlantique et la fin ouverte. Ça va peut-être faire un peu trop.

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