21 octobre 2006

SPANGLISH

"Tout le monde se parle... mais personne ne s'entend!" : une fois n'est pas coutume, mais l'accroche de l'affiche de Spanglish est claire, précise et pas trompeuse. Une jeune Mexicaine trouve une place de gouvernante chez une famille bourgeoise américaine. Elle finit même par emménager chez eux avec sa fille. Différences de culture, de milieu social, de langue... Pas facile de s'accorder lorsqu'on est diamétralement opposé. Voilà en tout et pour tout l'histoire de Spanglish : un long choc des cultures de près de deux heures, une acumulation de petits soucis plus ou moins importants qui feront prendre conscience à chacun combien il est difficile (mais nécessaire) d'être différent de son voisin. À part une fin un peu plus noire que prévue, le film du très moyen James L. Brooks ressemble à un soap-opéra de qualité correcte, dont on aurait condensé une saison entière en un seul film. Parfois drôle, souvent superficiel, avec des rebondissements minimes mais improbables, Spanglish reste malgré d'autres ambitions un film très hollywoodien et très très surjoué, même par la jolie Paz Vega, qui apporte cependant au film sa plus grande qualité : la fraîcheur d'une brise d'été.
5/10

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