23 septembre 2006

AU SUIVANT!

Ancienne directrice de casting, Jeanne Biras fourmille d'idées, puisque son premier film prend pour héroïne une directrice de casting. Avec un peu de recul sur le film, il s'agit en fait de la meilleure idée d'Au suivant! : emmagasiner les anecdotes sur un métier parfois exaltant mais souvent déprimant. Il faut se farcir un nombre impressionnant de boulets persuadés d'être les futures stars de demain. Las, Biras se ramasse faute de savoir comment raconter ses historiettes. D'autant que les nouvelles émissions du type "Nouvelle star" ont épuisé le filon du casting de nazes. Bref, ça part mal.
Ensuite, c'est pire. Son héroïne (Alexandra Lamy, mollement mauvaise) rencontre Bernard, acteur-incinérateur d'animaux, un gros lourdaud pire que tout ce qu'on peut imaginer. Alors figurez-vous qu'au début, elle le hait, mais qu'à la fin, elle l'aimera. Voilà. Entretemps on se sera tapé un quiproquo avec Monica Bellucci (qui ne joue pas dans le film, hein) et un squat d'appartement par un réfugié kosovar. Le mot "hilarant" a rarement été aussi loin de la vérité. C'est sinistre et ennuyeux.
Heureusement, il y a Cornillac. Le petit Clovis fait son show, en totale roue libre, ce qui est plutôt normal vu qu'il joue un zinzin qui fait son show en totale roue libre. S'il n'était pas là, Au suivant! serait une purge totale. Grâce à lui, c'est juste un très mauvais film dont il assure les quelques tout petits bons moments. ce qui ne fait quand même pas beaucoup. Au suivant.
2/10

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