12 août 2006

QUATRE FRÈRES

Ils sont quatre frères adoptifs, trois durs de durs et un rangé, deux blancs et deux noirs, et ils ne sont pas contents. Leur mère adoptive a été dézinguée dans une épicerie, mais ça ne ressemble pas à un accident. Et quitte à coller des balles dans la tête des gens et à faire exploser leur maison, ils vont trouver qui a fait ça et pourquoi.
Ça a l'air stupide comme ça, et ça l'est relativement. Sans être totalement mauvais, Quatre frères continue à montrer que John Singleton n'est plus ce qu'il était. Le film alterne règlements de compte sanglants et scènes intimes larmoyantes où les quatre héros pleurent leur maman à chaudes larmes, mais rien ne vient bouleverser l'ordre établi. C'est assez long et pénible, et ce n'est pas le jeu de Mark Wahlberg, sourcil froncé quand il est en colère et regard vers le haut quand il réfléchit, qui améliore l'impression d'ensemble. Heureusement il y a Andre Benjamin, alias Andre 3000 de OutKast, qui vient mettre un peu de piquant dans l'affaire. Mais à part ça, Quatre frères sonne désespérément creux. Toc toc toc?
4/10

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