L'ANNULAIRE
Alors qu'elle travaille dans une usine de limonade, Iris se coupe l'annulaire et décide de changer de job. Elle atterrit (ou plutôt amerrit) dans le cabinet d'un étrange docteur dont le laboratoire sert à créer des specimens, sortes de tubes à essais gardant à jamais un morceau de vie...
Difficilement racontable, L'annulaire est un film qui fait naître de drôles de sensations, qui pourront être captées par certains et laisser les autres totalement froids. Le film montre la relation bizarroïde, entre désir et servitude, qui se noue entre Iris et l'homme du laboratoire. Sans jamais verser dans le fantastique, le film s'en approche pourtant de tout près, par l'intermédiaire d'une paire de chaussures exercant une sorte de possession hypnotique sur la jeune femme.
Transcendé par l'interprétation de la magnifique Olga Kurylenko et de l'inquiétant Marc Barbé, L'annulaire est le genre de film qu'on se serait plutôt attendu à nous voir arriver d'Asie (et pas seulement parce qu'il est adapté d'un roman asiatique). Moite et déconcertant, il laisse dans l'esprit une sorte de gène délicieuse et d'envoûtement intense. Ce que Diane Bertrand, madame Jeunet à la ville, met parfaitement en images, sans tambour ni trompettes, sans chichis ni pose d'auteur. C'est tout simplement très beau.
7/10
Difficilement racontable, L'annulaire est un film qui fait naître de drôles de sensations, qui pourront être captées par certains et laisser les autres totalement froids. Le film montre la relation bizarroïde, entre désir et servitude, qui se noue entre Iris et l'homme du laboratoire. Sans jamais verser dans le fantastique, le film s'en approche pourtant de tout près, par l'intermédiaire d'une paire de chaussures exercant une sorte de possession hypnotique sur la jeune femme.
Transcendé par l'interprétation de la magnifique Olga Kurylenko et de l'inquiétant Marc Barbé, L'annulaire est le genre de film qu'on se serait plutôt attendu à nous voir arriver d'Asie (et pas seulement parce qu'il est adapté d'un roman asiatique). Moite et déconcertant, il laisse dans l'esprit une sorte de gène délicieuse et d'envoûtement intense. Ce que Diane Bertrand, madame Jeunet à la ville, met parfaitement en images, sans tambour ni trompettes, sans chichis ni pose d'auteur. C'est tout simplement très beau.
7/10
1 Comments:
Tout simplement hypnotisant.
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