CELLULAR
Après le succès de Phone game, qu'il a écrit il y a de longues années avant de le ressortir des cartons pour Joel Schumacher, Larry Cohen a eu une idée très originale : imaginez un polar, un semi huis-clos, dont tous les enjeux sont concentrés autour d'une communication téléphonique. Le genre d'idée qui fonctionne une fois, mais pas deux.
Là où Phone game était un thriller assez haletant et vraiment futé, Cellular s'apparente davantage à un divertissement pop-corn pour mous du bulbe. Tiré par les cheveux, parfaitement invraisemblable de bout en bout, le scénario surligne chaque élément au feutre fluorescent. Apparemment conscient de la faiblesse du script, David R. Ellis ajoute çà et là quelques éléments de comédie. Ça fait vraiment de la peine de voir William H. Macy se ridiculiser dans le rôle d'un flic vieillot adepte des spas et des masques de beauté. Kim Basinger fait ce qu'elle peut (pas facile de jouer la plupart de ses scènes seule dans un grenier) et Chris Evans fait très bien l'endive. Quant au spectateur, il peut au choix s'amuser au détriment du film en répertoriant les cascades foireuses et les évènements abracadabrantesques, ou sombrer dans l'ennui et préférer terminer sa nuit.
Que Larry Cohen tire les enseignements de ce ratage total et se creuse un peu plus les méninges pour trouver une autre idée de scénario. Pourquoi pas un projet autour d'un mini-aspirateur?
1/10
Là où Phone game était un thriller assez haletant et vraiment futé, Cellular s'apparente davantage à un divertissement pop-corn pour mous du bulbe. Tiré par les cheveux, parfaitement invraisemblable de bout en bout, le scénario surligne chaque élément au feutre fluorescent. Apparemment conscient de la faiblesse du script, David R. Ellis ajoute çà et là quelques éléments de comédie. Ça fait vraiment de la peine de voir William H. Macy se ridiculiser dans le rôle d'un flic vieillot adepte des spas et des masques de beauté. Kim Basinger fait ce qu'elle peut (pas facile de jouer la plupart de ses scènes seule dans un grenier) et Chris Evans fait très bien l'endive. Quant au spectateur, il peut au choix s'amuser au détriment du film en répertoriant les cascades foireuses et les évènements abracadabrantesques, ou sombrer dans l'ennui et préférer terminer sa nuit.
Que Larry Cohen tire les enseignements de ce ratage total et se creuse un peu plus les méninges pour trouver une autre idée de scénario. Pourquoi pas un projet autour d'un mini-aspirateur?
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