L'ANTIDOTE
L'antidote est l'un des tous derniers films avec Jacques Villeret. C'est à peu près la seule raison de s'infliger cette comédie même pas drôle, où Clavier fait du Clavier et le scénario du sur place.
L'idée de départ ressemble fort à celle d'un Veber : un PDG se met brusquement à faire des crises d'angoisse qui le font buter sur les mots de plus de deux syllabes et transpirer abondamment. Jusqu'au jour où il croise la route de François Pignon, pardon, André Morin, boursicoteur communiste, dont la simple présence suffit à apaiser ses crises. Les deux nouveaux compères vont faire un brin de route ensemble...
Seulement voilà : quand Veber est en forme, ça donne des comédies alertes, drôles et merveilleusement dirigées. Seulement, ici, L'antidote est à peu près au niveau de ce que Veber a pu faire de pire. Les situations banales s'enchainent laborieusement. Une Béatrice Schönberg par-ci, un Michel Drucker par-là, histoire de rameuter la ménagère de moins de 50 ans. La première demi-heure suffit amplement à se faire une idée : le reste n'est que répétition, cabotinage et ennui total. Déjà auteur d'un navet de l'espace avec Michel Courtemanche (La ballade de Titus), Vincent de Brus semble décidément avoir un grand talent : celui de transformer tout ce qu'il touche en aberration filmique.
2/10
L'idée de départ ressemble fort à celle d'un Veber : un PDG se met brusquement à faire des crises d'angoisse qui le font buter sur les mots de plus de deux syllabes et transpirer abondamment. Jusqu'au jour où il croise la route de François Pignon, pardon, André Morin, boursicoteur communiste, dont la simple présence suffit à apaiser ses crises. Les deux nouveaux compères vont faire un brin de route ensemble...
Seulement voilà : quand Veber est en forme, ça donne des comédies alertes, drôles et merveilleusement dirigées. Seulement, ici, L'antidote est à peu près au niveau de ce que Veber a pu faire de pire. Les situations banales s'enchainent laborieusement. Une Béatrice Schönberg par-ci, un Michel Drucker par-là, histoire de rameuter la ménagère de moins de 50 ans. La première demi-heure suffit amplement à se faire une idée : le reste n'est que répétition, cabotinage et ennui total. Déjà auteur d'un navet de l'espace avec Michel Courtemanche (La ballade de Titus), Vincent de Brus semble décidément avoir un grand talent : celui de transformer tout ce qu'il touche en aberration filmique.
2/10
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