04 août 2006

PIRATES DES CARAÏBES : LA MALÉDICTION DU BLACK PEARL

Comme ils n'avaient plus d'inspiration chez Disney, ils ont décidé de fabriquer des films en s'inspirant des attractions de leurs parcs à thèmes. Ça donne ce Pirates des caraïbes complètement hétérogène, qui ressemble à une promenade à Disneyland. Il y a les parties amusantes (merci Johnny Depp, certes cabotin mais tellement divertissant), les trains-fantômes pas effrayants du tout (ça reste du Disney), la balade à Fantasyland pour voir les princesses (quand on est un petit garçon, c'est ennuyeux), et les kilomètres à faire à pied pour aller d'un coin du parc à l'autre (harassants et prsque déprimants). Pirates des caraïbes est une grosse tambouille indigeste, un mélange des genres pas vraiment réussi où même les acteurs ne sont pas tous dans le même ton, une pantalonnade bien trop longue qui pourra enthousiasmer le quidam pas trop exigeant mais en aucun cas contenter le fan de vrai bon cinéma.
C'est dans les parties comédie que Gore Verbinski s'en sort le mieux ; elles sont malheureusement trop rares, eclipsées par un univers de guimauve et de transparence (la love-story prémâchée entre Keira Knightley et Orlando Bloom vaut tous les somnifères du monde). C'est le duel Geoffrey Rush face à Johnny Depp qui donne au film le peu de sel qu'il possède.
5/10

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