ALI G
Réussir un bon film con relève de la magie noire. Même quand chaque ingrédient est savamment dosé, il est possible que le mélange ne prenne pas, et dans ce cas, c'est très gênant pour tout le monde. Heureusement, il y a Sacha Baron Cohen. Celui que l'on connaît surtout chez nous pour être un Borat très médiatisé a d'autres personnages dans sa musette, et parmi eux, ce Ali G, lascar d'opérette vivant chez sa mamie et plus obsédé sexuel qu'une armée de bonoboos.
Ali G, c'est d'abord une ribambelle de gags très en-dessous de la ceinture, ou méchamment idiots, ou atrocement mauvais esprit, voire même tout cela à la fois. Dans certains films où un vieil aveugle masturbe par erreur le héros en croyant astiquer une grille, la réaction première serait la consternation la plus totale. Ici, bizarrement, ça fonctionne, grâce à l'abattage de Sacha Baron Cohen et à la mise en scène discrète mais rythmée de Mark Mylod.
L'une des bonnes idées du film, c'est d'avoir greffé une "vraie" intrigue à une série de scènes débiles. À la suite d'un complot, Ali G est élu député, puis ministre, et ça fiche un sacré bordel dans les rangs du parlement anglais. C'est irrévérencieux sans en faire trop pour l'être. Bref, c'est jubilatoire.
Lors d'une scène clin d'oeil, Ali G croise un journaliste kazakh nommé Borat. À quelques semaines de la sortie du film consacré à ce reporter pas comme les autres, vous salivez gravement? Alors (re)voyez cette comédie conne de génie, ça vous fera allègrement patienter.
8/10
Ali G, c'est d'abord une ribambelle de gags très en-dessous de la ceinture, ou méchamment idiots, ou atrocement mauvais esprit, voire même tout cela à la fois. Dans certains films où un vieil aveugle masturbe par erreur le héros en croyant astiquer une grille, la réaction première serait la consternation la plus totale. Ici, bizarrement, ça fonctionne, grâce à l'abattage de Sacha Baron Cohen et à la mise en scène discrète mais rythmée de Mark Mylod.
L'une des bonnes idées du film, c'est d'avoir greffé une "vraie" intrigue à une série de scènes débiles. À la suite d'un complot, Ali G est élu député, puis ministre, et ça fiche un sacré bordel dans les rangs du parlement anglais. C'est irrévérencieux sans en faire trop pour l'être. Bref, c'est jubilatoire.
Lors d'une scène clin d'oeil, Ali G croise un journaliste kazakh nommé Borat. À quelques semaines de la sortie du film consacré à ce reporter pas comme les autres, vous salivez gravement? Alors (re)voyez cette comédie conne de génie, ça vous fera allègrement patienter.
8/10
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