MARY
Une actrice en pleine crise mystique. Un réalisateur jouant Jésus dans son propre film. Un présentateur d'émission religieuse. Un film s'inspirant de la sacro-sainte Marie-Madeleine. Est-ce que ça fait envie? Boarf. On peut légitimement craindre un excès de bondieuserie. On peut aussi également avoir foi en Abel ferrara, réalisateur pas comme les autres, capable du meilleur comme du pire, pouvant transcender un sujet ou le massacrer.
La bonne nouvelle, c'est que le Ferrara de Mary est extrêmement en forme. De toutes ses réalisations, il s'agit là de la plus délicate et de la plus posée. Ferrara prend son temps (bizarre pour un film de 1h20), pose des tas de questions sur la foi qui intéresseront même les plus païens d'entre nous... mais l'essentiel est ailleurs. Mary est un film véritablement possédé par une sorte de grâce divine. Comme un long flottement, un voyage en toboggan vers le paradis. Un film susceptible de faire naître le doute chez les plus sceptiques (dont je suis) : et si? Hein?
Drame mystique d'une force rare, Mary détonne dans la filmographie de ferrara, même si ce n'est pas plus étonnant que ça. Le réalisateur a toujours été attiré par la frontière entre la lumière et l'ombre, entre réel et irréel. Ici, à l'aide d'acteurs magnifiques (en particulier Binoche, dans son meilleur rôle haut la main), il transcende son univers et frappe à la porte du paradis. Tout simplement.
8/10
La bonne nouvelle, c'est que le Ferrara de Mary est extrêmement en forme. De toutes ses réalisations, il s'agit là de la plus délicate et de la plus posée. Ferrara prend son temps (bizarre pour un film de 1h20), pose des tas de questions sur la foi qui intéresseront même les plus païens d'entre nous... mais l'essentiel est ailleurs. Mary est un film véritablement possédé par une sorte de grâce divine. Comme un long flottement, un voyage en toboggan vers le paradis. Un film susceptible de faire naître le doute chez les plus sceptiques (dont je suis) : et si? Hein?
Drame mystique d'une force rare, Mary détonne dans la filmographie de ferrara, même si ce n'est pas plus étonnant que ça. Le réalisateur a toujours été attiré par la frontière entre la lumière et l'ombre, entre réel et irréel. Ici, à l'aide d'acteurs magnifiques (en particulier Binoche, dans son meilleur rôle haut la main), il transcende son univers et frappe à la porte du paradis. Tout simplement.
8/10
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home