29 septembre 2005

JUNGLE FEVER

Haine raciale, adultère, chattes en chaleur : le menu des films de Spike Lee diffère rarement de cette base de départ. On y ajoutera ici les mots "manichéisme", "lourdeur", "ennui", et ça donnera une idée asez précise de ce qu'est Jungle fever. Comme Nola Darling en son temps, le héros Flipper Purify (!) n'en fait qu'à sa tête en se partageant entre sa femme noire et sa secrétaire ritale. Après une demi-heure de mise en place, le film sombre dans les travers les plus dérangeants de Lee, dont les tics de mise en scène ne font que zoomer encore un peu plus sur l'ineptie de son propos. Wesley Snipes, dans un rôle assez proche (mais moins bien écrit) de celui qu'il tenait dans Pour une nuit, prouve cependant qu'il vaut mieux que des Blade à répétition.

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