THE COAST GUARD

Kim Ki-duk montre superbement la tempête sous le crâne de son anti-héros (un garde-côte coréen qui a abattu un pêcheur qu'il prenait pour un espion) mais n'évite pas toujours le racolage traumatique : par moments, on se croirait dans un mauvais Pialat, et l'hystérie sonne faux. Reste que l'habileté de KKD à faire des merveiles avec pas grand chose et à broder des images magnifiques à partir d'un matériau saturé de laideur. C'est lorsqu'il poursuit dans cette voie du masochisme et de l'autodestruction que Kim Ki-duk est le meilleur. Juste une question de dosage à régler, et tout sera parfait.

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