20 septembre 2005

LE SOURIRE DE MONA LISA

Dans une école de culs pincés, un professeur qui sort de l'ordinaire va montrer à ses élèves, par le biais de l'art, qu'il est possible d'envisager la vie autrement. Ça vous dit quelque chose? Bah oui, c'est le pitch du Cercle des poètes disparus. Mais, au féminin, c'est également celui du Sourire de Mona Lisa. Si l'un a pour avantage certain d'être interprété par Julia Roberts (ainsi, dans le genre pas dégueu du tout, que par Kirsten Dunst, Maggie Gyllenhaal et Julia Stiles), l'autre avait au moins le privilège de l'originalité. Il est toujours gênant qu'un film qui dénonce l'académisme de certains modes de pensée soit aussi académique lui-même. Mais quand tout est bien fichu, pas trop mal écrit, et assez bien joué (mention spéciale à la soeur Gyllenhaal, aussi bonne que son frangin), on peut regarder ça sans déplaisir. D'autant que le message, s'il a tendance à devenir un brin rengaine, est toujours bon à prendre : la femme a le droit d'avoir un avenir autre que celui de torcher les gosses et de faire la popote pour son gentil mari, mais elle n'y est pas obligée non plus.

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