01 août 2005

GHOST WORLD

Ghost world, c'est un concetré de "spleen douillet" (une expression que j'aime vachement mais qui n'est malheureusement pas de moi).
Un film bizarroïde, encore plus que la pas mauvaise bédée de Daniel Clowes.
Des personnages marginaux et décalés, mais pas de ceux qu'on croise d'habitude. Nan, des vieux garçons qui collectionnent les 78 tours, un vieux monsieur qui attend un bus depuis 2 ans, un beauf adepte du nunchaku... et Erin et Rebecca, deux teenageuses qui se situent bien loin de la représentation qui en a été faite dans les 1497 teen movies sortis ces 5 dernières années.
On danse sur une musique rétro étrangement envoûtante, on porte un masque en cuir, on répond pour rire à des petites annonces matrimoniales, on fait des croquis dans un carnet, on fait semblant de faire de l'art, on récite des parfums de yaourt glacé, on fait les brocantes, on cherche un appart et un job...
Ghost World n'est pas un film qui se raconte, il se vit et s'apprécie. C'est drôle et triste à la fois, et il est légitime d'en ressortir avec le cafard tout en ayant le sourire aux lèvres. Bizarre, je vous dis.

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