14 juillet 2005

L'ENLÈVEMENT

Arnold (Willem Dafoe), un homme de main minable, kidnappe Wayne (Robert Redford) et l'emmène dans la forêt où il doit le livrer aux organisateurs du rapt. À la maison, la femme de Wayne (Helen Mirren) et son fils (Alessandro Nivola) attendent, accompagnés par le FBI. À part ça, pas grand chose. Dans la forêt, Dafoe et Redford parlent de leurs familles et comparent leur vie dans une conversation molle comme un flan. À la maison, rien de plus exaltant. Les intentions du producteur Pieter Jan Brugge (dont c'est le premier film en tant que réal) étaient pourtant louables : faire un film sur un kidnapping sans verser dans le film policier (très peu de scènes daction), dessiner des personnages humains et sensibles qui ne cachent aucun Keyser Söse, parler des angoisses de chacun plutôt que du kidnapping en lui-même. Est-ce la faute de personnages pas assez appuyés ou d'une intrigue finalement trop simple? Toujours est-il qu'on est au bord de l'ennui. Jusqu'à une fin intrigante (mais pas à tiroirs), qui rallume un peu la flamme qui s'était éteinte depuis longtemps dans l'oeil du spectateur.

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