
Commençons par les points positifs : l'énorme bide de ce machin a forcé Claude Lelouch à réduire ce qui devait être une trilogie à deux films : ce
Genre humain (dont rien que le titre pue la modestie), et
Le courage d'aimer, qui vient de sortir, et qui regroupe 50% d'images de celui-ci plus 50% d'images de ce qui aurait dû être le deuxième épisode. À part ça, rien. C'est tellement mauvais qu'on n'a même pas le courage d'en rire. Lelouch aligne un casting beau comme un pet foireux, de Michel Leeb à Arielle Dombasle (en passant par Francis Perrin, Lelouch lui-même et toute sa famille). Il dispense des maximes qui sentent tellement le sapin que les sapins eux-mêmes ne semblent plus sentir grand chose. La réalisation est si plate, l'image si moche, qu'on en regretterait presque le maniérisme tournicotant de ses anciennes réalisations. Le nombre de scènes ridicules est tellement énorme qu'il semble difficile d'en citer une plutôt qu'une autre. Ah, si : Dombasle et Leeb qui tentent de se séduire mutuellement en déclamant des noms de pizzas. Ainsi que toutes les scènes de chansons (qui font passer les spectacles de piano-bar pour des spectacles de Broadway), notamment cet épouvantable "Le bonheur c'est mieux que la vie", qu'on nous serine à longueur de film. Ainsi que... Mais ne continuons pas à tirer sur l'ambulance Lelouch, le cinéaste le plus naïf, candide, béat, le seul à rester persuadé de son propre génie. Il est déjà suffisamment à terre comme ça. Mais il faudrait quand même qu'il arrête de faire des films. Alors s'il te plaît, Claude. Arrête tant qu'il te reste un semblant de dignité. Par pitié pour nous, et pour toi aussi.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home