CLERKS 2
Dix ans plus tard, Randall et Dante, nos branleurs préférés, n'ont pas vraiment changé. Enfin, surtout Randall ; Dante, lui, s'apprête à convoler avec une fille trop canon pour lui. La veille de son grand départ pour le New Jersey, les deux potes se font une dernière journée à l'ancienne, prostrés derrière le comptoir du fast-food où ils travaillent...
Le temps ne fait rien à l'affaire : quand on est con, on est con. Brassens avaait foutrement raison, et les héros de Clerks confirment cet adage : une décennie a beau avoir coulé sous les ponts, les compères n'ont guère évolué. Toujours les mêmes discussions stupides (pour ou contre le "cul-sur-bouche"? Star Wars ou Lord of the rings? les trolls du vagin existent-ils?), les mêmes obsessions, le même désir de ne rien foutre. Ça pourrait (et ça devrait) sembler bigrement répétitif, sauf qu'on ne se lasse jamais vraiment de ce genre de stupidités. Le don de Kevin Smith pour les dialogues n'a pas changé, et fait de Clerks 2 un total délice. Les acteurs sont égaux à eux-mêmes, c'est-à-dire sans doute pas loin de jouer leurs propres rôles. Au rayon nouvelles arrivées, bienvenue à Rosario Dawson, impayable en cheffe de rang un peu obsédée, infiniment sympa... et terriblement séduisante.
En fait, s'il y avait matière à rechigner, ce serait plutôt au niveau des changements effectués. Exit le noir et blanc crasseux (auquel un hommage est brièvement rendu en début et en fin de film), qui donnait à l'ensemble un côté vraiment authentique. Pire : il y a même un semblant d'intrigue! Hérésie! Car bien entendu, Dante n'est pas certain à 100% de vouloir aller s'enterrer dans le New Jersey avec la femme qui l'aime. Cela donne lieu à quelques scènes "dramatiques" (faut pas exagérer), avec quelques bonnes phrases bien stéréotypées au milieu. Heureusement, la déconne reprend bien vite le dessus. Et quiconque rêve de voir une certaine Kelly offrir une caresse buccale à une mule doit impérativement voir ce Clerks 2 savoureux, nostalgique et toujours aussi bête. Dans le générique de fin, il est précisé qu'un troisième volet est envisagé (mais pas tout de suite, évidemment). Faut signer où?
8/10
(sortie en salles prévue le 2 mai 2007, sous réserve d'une énième sortie repoussée)
Le temps ne fait rien à l'affaire : quand on est con, on est con. Brassens avaait foutrement raison, et les héros de Clerks confirment cet adage : une décennie a beau avoir coulé sous les ponts, les compères n'ont guère évolué. Toujours les mêmes discussions stupides (pour ou contre le "cul-sur-bouche"? Star Wars ou Lord of the rings? les trolls du vagin existent-ils?), les mêmes obsessions, le même désir de ne rien foutre. Ça pourrait (et ça devrait) sembler bigrement répétitif, sauf qu'on ne se lasse jamais vraiment de ce genre de stupidités. Le don de Kevin Smith pour les dialogues n'a pas changé, et fait de Clerks 2 un total délice. Les acteurs sont égaux à eux-mêmes, c'est-à-dire sans doute pas loin de jouer leurs propres rôles. Au rayon nouvelles arrivées, bienvenue à Rosario Dawson, impayable en cheffe de rang un peu obsédée, infiniment sympa... et terriblement séduisante.
En fait, s'il y avait matière à rechigner, ce serait plutôt au niveau des changements effectués. Exit le noir et blanc crasseux (auquel un hommage est brièvement rendu en début et en fin de film), qui donnait à l'ensemble un côté vraiment authentique. Pire : il y a même un semblant d'intrigue! Hérésie! Car bien entendu, Dante n'est pas certain à 100% de vouloir aller s'enterrer dans le New Jersey avec la femme qui l'aime. Cela donne lieu à quelques scènes "dramatiques" (faut pas exagérer), avec quelques bonnes phrases bien stéréotypées au milieu. Heureusement, la déconne reprend bien vite le dessus. Et quiconque rêve de voir une certaine Kelly offrir une caresse buccale à une mule doit impérativement voir ce Clerks 2 savoureux, nostalgique et toujours aussi bête. Dans le générique de fin, il est précisé qu'un troisième volet est envisagé (mais pas tout de suite, évidemment). Faut signer où?
8/10
(sortie en salles prévue le 2 mai 2007, sous réserve d'une énième sortie repoussée)
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