13 TZAMETI
D'abord annoncé comme une future grosse claque, puis conspué par les élites, puis racheté par Brad Pitt pour en faire un remake, 13 tzameti est passé par toutes les étapes de la gloire, une gloire éphémère puisqu'il n'a pas été franchement flamboyant au box-office.
On se demande tout de même qui a tenu à en faire un évènement majeur. Sans parler de sa qualité, le film est un objet relativement modeste qui ne profite même pas de son sujet choc pour faire dans la surenchère sanguinolente ou l'arty branchouille. Gela Babluani utilise une mise en scène relativement sommaire, avec un noir et blanc un peu crasseux qui fait penser aux films français des années 50.
Après une longue exposition d'une demi-heure, apparemment destinée à ce que le film dure une heure et demie, on entre enfin dans le vif du sujet. Le film plonge alors au cœur d'un jeu sanglant et haletant qu'il vaut mieux ne pas trop dévoiler, mais qui est en tout cas propice à quelques scènes assez glaçantes. Dans le rôle principal, le jeune Georges Babluani (fils du réalisateur) est étonnant.
Une fois terminée la partie principale de son film, Babluani allonge la mayonnaise en donnant à 13 tzameti un côté un peu polar pas franchement utile. Et c'est bien ce qu'on regrette : ce qui aurait dû être un très bon court métrage d'une demi-heure s'est retrouvé dilué dans un film d'une heure trente, trop long et trop futile. Dommage : pour une fois qu'un réalisateur francophone avait les couilles pour traiter un sujet un peu différent…
5/10
On se demande tout de même qui a tenu à en faire un évènement majeur. Sans parler de sa qualité, le film est un objet relativement modeste qui ne profite même pas de son sujet choc pour faire dans la surenchère sanguinolente ou l'arty branchouille. Gela Babluani utilise une mise en scène relativement sommaire, avec un noir et blanc un peu crasseux qui fait penser aux films français des années 50.
Après une longue exposition d'une demi-heure, apparemment destinée à ce que le film dure une heure et demie, on entre enfin dans le vif du sujet. Le film plonge alors au cœur d'un jeu sanglant et haletant qu'il vaut mieux ne pas trop dévoiler, mais qui est en tout cas propice à quelques scènes assez glaçantes. Dans le rôle principal, le jeune Georges Babluani (fils du réalisateur) est étonnant.
Une fois terminée la partie principale de son film, Babluani allonge la mayonnaise en donnant à 13 tzameti un côté un peu polar pas franchement utile. Et c'est bien ce qu'on regrette : ce qui aurait dû être un très bon court métrage d'une demi-heure s'est retrouvé dilué dans un film d'une heure trente, trop long et trop futile. Dommage : pour une fois qu'un réalisateur francophone avait les couilles pour traiter un sujet un peu différent…
5/10
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