FIVE OBSTRUCTIONS
Lars Von Trier meets Jørgen Leth, vieux réalisateur d’un court métrage qui l’a marqué, The perfect human. Et, preuve que LVT est vraiment un sale pervers, lui propose une série de défis tordus. Objectif : tourner cinq remakes de son propre film en respectant les contraintes imposées par Lars. Tourner à Cuba avec des plans de moins de douze images, faire un dessin animé, tourner dans le lieu le plus misérable du monde… Véritable tortionnaire, Von Trier est inflexible et peut contraindre Leth à recommencer s’il estime qu’il n’a pas respecté les règles (et ça se produit dans le film). Et comme Leth ne semble pas être un manchot, il livre des courts métrages d’une grande beauté formelle (mais on ne pourra pas juger au-delà de la beauté plastique, puisque les films ne sont malheureusement pas montrés dans leur intégralité). Vraiment amusant, extrêmement ludique, 5 obstructions est non seulement un excellent jeu sur le cinéma, mais peut aussi être vu comme une réflexion plus profonde sur l’utilité et le sens du cinématographe. Mais quel pervers, ce Lars.
7/10
7/10
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