25 janvier 2006

A DIRTY SHAME

C'est un film de John Waters, donc ça se passe à Baltimore. Y vit une drôle de communauté de gens devenus accros au sexe suite à des chocs accidentels. Une sorte de catalogue de perversions en tous genres, ce qui donne quelques scènes assez rigolotes. Mais, passé ce côté drôle mais anecdotique, que trouve-ton dans A dirty shame? Réponse : pas grand chose. Car John Waters a bien vieilli. La provoc sent le renfermé et le film tourne en rond. Une fois que Tracey Ullman a pris douze coups dans la tronche, la transformant soit en coincée du cul soit en adepte du bouffage de foufoune, on se lasse. Et A dirty shame de tourner à vide, symbole ultime de la déchéance de papy Waters. Reste le plaisir de voir Selma Blair s'amuser comme une folle avec ses seins abracadabrantesques, et une ou deux grand-mères coincées finalement plus drôles que les dépravés eux-mêmes.
5/10

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