07 septembre 2005

PERDITA DURANGO

Je ne vais pas refaire ma bafouille habituelle sur de la Iglesia (cinéaste sympathique... un peu fêlé... qui finit mal ses films... bla... bli... blu...). En tout cas, Perdita Durango est à la fois totalement imprégné de l'esprit iglesiesque, et extrêmement différent du reste de sa production. Et pour cause : adapté du roman éponyme de Barry Gifford, qui constitue la suite d'un certain Sailor & Lula, le film raconte ce qui est arrivé à Perdita (Rosie Perez remplace la Isabella Rosselini du film de Lynch) après qu'elle ait perdu son amant Bobby Perou. On navigue donc entre l'univers de de la Iglesia, déjanté, sentant la sueur et le mauvais goût, et celui de Gifford, glauque avec des relents de foutre. Un cocktail détonnant qui passe miraculeusement bien, le côté excessif de l'espagnol étant rattrapé à merveille par le caractère plus posé de l'américain. Dans les rôles principaux, Rosie Perez et Javier Bardem s'éclatent comme des bêtes. Et nous avec. En s'octroyant trois coscénaristes, de la Iglesia montre qu'il peut être très bon jusqu'à la fin. Expérience à renouveler.

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