09 août 2005

WOODY ET LES ROBOTS

Oui, bon, le titre français est à chier. Mais passons.
Woody et les robots (j'arrive pas à m'y faire) est, au niveau du ton, un intermédiaire entre l'anachroniquement déjanté (à la Guerre et amour) et le comico-sentimentalo-burlesquo-allenien de qualité (la grande majorité de ses films entre 1975 et 1998).
Il y a des trucs foireux et d'autres carrément géniaux. C'était à l'époque où Woody pensait qu'il lui fallait faire des grimaces pour faire rire, ce qui nous vaut quelques scènes fort ridicules de non-drôlerie. Mais on sent pointer les répliques cinglantes et les angoisses qui feront son succès plus tard.
Le film est également à voir pour un gag hilarant tellement il est mal exécuté. Woody tente de faire un gâteau instantané, mais comme il met beaucoup trop de poudre, le gâteau enfle encore et encore, et s'étend jusqu'au sol. Au début, on voit donc un truc gonfler, grâce à un technicien-chimiste plutôt doué. Mais ensuite, quand le gâteau est devenu énorme est incontrôlable, on voit sans effort qu'il s'agit alors d'une sorte de gros pouf avec un type dedans pour le faire bouger. C'est complètement ridicule, et très réjouissant aussi, d'autant que la caméra s'attarde assez longtemps sur ce gag.
Mais bref, ce Woody contient assez de répliques vachardes, d'idées brillantes (presque visionnaires dans leur approche du XXIIème siècle) (si si, vous verrez) et de moments vraiment drôles pour mériter d'être vu.

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