
Au début, on pense simplement se trouver face à une bonne vieille chronique de l'adolescence façon sixties, avec chaussettes écossaises, Weston bien cirées et surboums pendant que papa est à Deauville. Puis, d'un sympathique
À nous les petites anglaises, Armanet glisse imperceptiblement à un constat plus amer que nostalgique, façon
Ice Storm, sur la perte des illusions et la découverte du sexe. On perd le sourir et le malaise s'installe. À la tête d'un bon quatuor de comédiens (Alice Taglioni, Cécile Cassel, Aurélien Wiik), Mathieu Simonet confirme qu'en choisissant mieux ses films, il a tout pour devenir un très grand.
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