SPIDER-MAN

Lorsque débarque le méchant, on espère que le niveau va s'élever un peu, qu'on va enfin vibrer un peu et se pasionner pour cette nouvelle mythologie. C'est sans compter sans le Bouffon Vert (car c'est de lui qu'il s'agit) : faisant passer les ennemis des Power Rangers pour des monuments de mesure et de crédibilité, pourvu d'une combinaison costume/voix à vous faire pisser de rire, il ne fait qu'accroître le degré d'exaspération suscité par le film. Seule solution pour accepter ce laborieux spectacle : le considérer comme le pilote d'une série à venir (les pilotes sont souvent un peu mous) et s'intéresser aux enjeux créées par la fin de ce premier film. Et focaliser son attention sur Kirsten Dunst, friponne new age, qui campe une parfaite Mary-Jane Watson face à un Tobey Maguire tout raplapla. On attendait bien mieux d'un Sam Raimi d'habitude si à l'aise dans la noirceur et le glauque. En espérant que la suite fasse oublier ces débuts si décevants.
4/10
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