10 avril 2007

RIVIERA

Vahina Giocante toute nue, toute bronzée. C'est un résumé plus qu'acceptable de ce drôle de Riviera, deuxième d'Anne Villacèque après un Petite chérie très barré, louchant vers Alex Van Warmerdam. Riviera, c'est le désoeuvrement au bord de la Côte d'Azur, l'ennui mêlé à l'envie d'une vie facile, la noyade assurée dans la Méditerrannée. Une go-go dancer, sa mère femme de chambre, un voyageur de passage. Une intrigue pour le moins ténue, pour ne pas dire complètement vide. Villacèque filme en long en large et en travers les déhanchement suggestifs d'une Vahina Giocante très sensuelle, dont le personnage "souffre d'être trop belle". On s'éponge régulièrement le front. Puis débarque Élie Semoun, mieux que d'habitude mais pas complètement à l'aise, dont la rencontre avec la jeune femme pourrait faire des étincelles. Pourrait. Riviera est un film conté au connditionnel présent, un film hypothétique où ce qui pourrait se produire vaut mieux que le néant cosmique de nos vies. C'est tout de même peu pour faire un film.
5/10

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