02 octobre 2005

RIEN QUE DU BONHEUR

Après Marc Esposito et avant Thierry Klifa et Laurent Tirard, et en espérant que Patrick Fabre et Thierry Cheze ne les imitent jamais, Denis Parent a été le deuxième critique du magazine Studio (le poids des mots, le choc du cirage de pompes) à passer derrière la caméra. Il est celui qui rend la copie la plus brouillonne, tant Rien que du bonheur laisse un goût d'inachevé. Il y avait pourtant du potentiel dans cette histoire d'un méchant critique de cinéma dont la vie part en couille. Malheureusement, le film se limite à une accumulation de saynettes désabusées qui touchent parfois juste dans le registre du comique amer, mais sont souvent vaines. Dommage : on sent que Parent avait quelques (gentils) comptes à régler avec le milieu de la critique (son héros, Désiré Loncle, bosse à "Sunlight magazine"). Et la prestation de Bruno Solo, pas si éloignée de ce qu'il fait (bien) dans Caméra café, n'aide pas le film à surnager. Les temps sont durs.

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