
Après Marc Esposito et avant Thierry Klifa et Laurent Tirard, et en espérant que Patrick Fabre et Thierry Cheze ne les imitent jamais, Denis Parent a été le deuxième critique du magazine Studio (le poids des mots, le choc du cirage de pompes) à passer derrière la caméra. Il est celui qui rend la copie la plus brouillonne, tant
Rien que du bonheur laisse un goût d'inachevé. Il y avait pourtant du potentiel dans cette histoire d'un méchant critique de cinéma dont la vie part en couille. Malheureusement, le film se limite à une accumulation de saynettes désabusées qui touchent parfois juste dans le registre du comique amer, mais sont souvent vaines. Dommage : on sent que Parent avait quelques (gentils) comptes à régler avec le milieu de la critique (son héros, Désiré Loncle, bosse à "Sunlight magazine"). Et la prestation de Bruno Solo, pas si éloignée de ce qu'il fait (bien) dans
Caméra café, n'aide pas le film à surnager. Les temps sont durs.
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