INSOMNIES
À 2 heures du mat', comme sa femme n'est toujours pas rentrée, Ed Saxon décide de s'inquiéter. S'en suit une longue attente où l'angoisse, le manque de sommeil et les médicaments vont plonger Ed dans un marasme de plus en plus trouble. Fascinant huis-clos, Insomnies est d'abord un très bel exercice de mise en scène. Le réalisateur Michael Walker parvient à captiver l'assemblée avec un seul personnage (les autres ne faisant que de brèves apparitions) et un seul lieu. Parti pris audacieux : en dehors d'une scène de rêve, on ne quitte jamais la maison des Saxon et on ne voit jamais ce qui se passe à l'extérieur, ce qui accentue la sensation d'égarement spatio-temporel. Insomnies est aussi un grand film sur les cinq sens. Walker a fait un film ultra sensoriel, où même l'odorat et le toucher semblent sollicités. Mais c'est d'abord l'ouie qui en prend un coup : sur de légères ambiances sonores, Walker bâtit un monde angoisant et instable. Dans le rôle principal, Jeff Daniels est étonamment brillant.
7/10
7/10
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