LA DÉFENSE LOUJINE
À la base, un roman méconnu de Nabokov, l'auteur de Lolita. Et le premier film américain de la néerlandaise Marleen Gorris, auréolée d'un Oscar du film étranger pour Antonia et ses filles. La réalisatrice fait preuve d'un classicisme hors pair : rien ne dépasse ni dans la mise en scène, ni dans l'interprétation, exception faite de John Turturro, éblouissant dans le rôle-titre d'un joueur d'échecs quasi-autiste qui tombe amoureux d'une jeune fille de bonne famille (Emily Watson). Le film développe d'une part la drôle d'idylle qui se tisse entre les deux personnages sur fond de championnat du monde d'échecs, et d'autre part la jeunesse tourmentée et initiatique de Loujine.
On nage donc dans le pur classicisme et le bon goût. Aucune surprise ne vient jalonner le film, et on se contente d'observer un travail soigné et exécuté visiblement avec passion. C'est déjà ça. Rien de plus.
On nage donc dans le pur classicisme et le bon goût. Aucune surprise ne vient jalonner le film, et on se contente d'observer un travail soigné et exécuté visiblement avec passion. C'est déjà ça. Rien de plus.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home