SPIDER-MAN 2
On prend les mêmes et on recommence : Spider-man revient, et il est toujours aussi mièvre. La suite de ses aventures débute bien mal, par une scène "comique" de livraison express de pizzas. Sam Raimi allait-il nous embarquer à nouveau dans un ramassis anecdotique de mièvrerie? Non, en fait. S'il faut serrer les dents pour arriver à supporter la looongue exposition de personnages dont on a déjà fait le tour de puis longtemps, la suite est plus satisfaisante. Peter Parker a grandi, il n'est plus tout à fait un ado, pas encore un homme, mais il fait déjà l'expérience de l'impuissance. Envolés, ses supers pouvoirs et ses jets de substance visqueuse ; gâchée, sa relation avec Mary Jane.
Malgré le jeu mollasson de l'agaçant Tobey Maguire (qui écarquille les yeux comme il le fait dans la vraie vie devant une bouteille de whisky), Spider-man a pris des épaules. Et c'est rassurant, car il doit cette fois faire face à un méchant du tonnerre : après le ridicule Bouffon Vert, voici le docteur Octopus (Alfred Molina, novice dans ce genre de production, mais extrêmement convaincant), surpuissant, inquiétant, complètement zinzin... mais humain. Le combat permanent entre les deux hommes est souvent épique, tendu, inquiétant (sauf l'ultime assaut aquatique, désespérant de simplisme). Quant aux scènes plus intimes, si elles sont à nouveau caractérisées par un sentimentalisme arrosé de glucose, elles semblent constituer une habile mise en place des éléments du (décevant) troisième épisode qui suivit. Et l'humour a beau être navrant, Spider-man 2 s'impose comme un divertissement sympa et plutôt dynamique, le check point idéal d'une trilogie conçue comme une montée en puissance. En fait, le vrai sommet, c'est celui-ci, mais on l'ignorait encore ; rétrospectivement, cela donne encore plus de saveur à ce digne représentant des comics Marvel.
6/10
Malgré le jeu mollasson de l'agaçant Tobey Maguire (qui écarquille les yeux comme il le fait dans la vraie vie devant une bouteille de whisky), Spider-man a pris des épaules. Et c'est rassurant, car il doit cette fois faire face à un méchant du tonnerre : après le ridicule Bouffon Vert, voici le docteur Octopus (Alfred Molina, novice dans ce genre de production, mais extrêmement convaincant), surpuissant, inquiétant, complètement zinzin... mais humain. Le combat permanent entre les deux hommes est souvent épique, tendu, inquiétant (sauf l'ultime assaut aquatique, désespérant de simplisme). Quant aux scènes plus intimes, si elles sont à nouveau caractérisées par un sentimentalisme arrosé de glucose, elles semblent constituer une habile mise en place des éléments du (décevant) troisième épisode qui suivit. Et l'humour a beau être navrant, Spider-man 2 s'impose comme un divertissement sympa et plutôt dynamique, le check point idéal d'une trilogie conçue comme une montée en puissance. En fait, le vrai sommet, c'est celui-ci, mais on l'ignorait encore ; rétrospectivement, cela donne encore plus de saveur à ce digne représentant des comics Marvel.
6/10
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