LES JOUEURS
Après s'être fait dépouiller lors d'une partie épique, Mike McDermott dit adieu à sa passion, le poker. Mais quand son pote l'Asticot sort de prison, la tentation est trop forte... Discipline infiniment cinégénique, le poker sonde les âmes et dissèque les manires d'être avec plus de finesse que certaines écoles psychologiques. 1997 : après trois grands polars (dont Red Rock West), John Dahl s'est cassé la gueule pour la première fois avec Mémoires suspectes. Et c'est avec un scénario du tandem Levien/Koppelman qu'il a la mauvaise idée de revenir. Les deux tâcherons ne tirent évidemment rien de très profond du poker : ni de la psychologie des parties, ni de la dépendance vis-à-vis du jeu. Par conséquent, Les joueurs est un film mou et sans ambition, pas franchement désagréable mais pas très intense.Il y a de bonnes idées de personnages, interprétés qui plus est par de bons acteurs (Turturro, Malkovich), mais qui ne vont jamais au-delà de la silhouette. Résultat : le final en demi-teinte, censé émouvoir, n'apparaît que comme une ultime ruse de mauvais scénariste.
5/10
5/10
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