LE DÉMÉNAGEMENT
La comédie de trantenaires-qui-font-le-point a toujours été et sera toujours à la mode. À trente ans, on est toujours préoccupé par les mêmes choses, les mêmes choix (j'en sais quelque chose, j'en ai vingt-et-un). La réussite de ce genre d'entreprise dépend principalement du casting et de la finesse de l'écriture. Ici, c'est plutôt pas mal. La distribution est un mix sympa de comiques-sachant-faire-autre-chose (Dany Boon, Dieudonné-quand-il-était-drôle) et d'acteurs-dits-intellos-sachant-faire-autre-chose (Emmanuelle Devos, Sami Bouajila). Venu de la pub, Olivier Doran sait ce qu'il dit à propos du monde infernal de la télévision, même si son propos peut sembler cliché. Comédie rapide (une heure et demie, sans happy end à rallonge), Le déménagement se rapproche du Lawrence Kasdan de la bonne époque, celui qui savait raconter les histoires de potes comme personne.
6/10
6/10
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