17 janvier 2008

RAMBO

Il ne faut vraiment pas être cynique pour se faire cueillir par ce Rambo plus mièvre que violent. Voilà un quart de siècle que l'on prend en exemple ce John Rambo en en faisant un martyr, une pure victime, un homme blessé par la guerre et de la part duquel on autorise toutes les dérives imaginables. Mais voilà : Rambo n'est autre qu'un gros boeuf sans cervelle qui a certes souffert de son expérience vietnamienne, mais qui est surtout un autiste doublé d'un psychopathe.
Dans ces conditions, dur de trouver un quelconque intérêt au film de Ted Kotcheff : on y voit pendant une centaine de minutes un gros bourrin courir dans la forêt et crier sa haine de l'humanité. Et l'on devrait se prendre de compassion pour lui? Certainement pas. Si Rocky Balboa, autre personnage emblématique interprété par Stallone, est un personnage éternellement attachant (même si son récent come-back a de quoi faire sourire), ce John Rambo-là n'est qu'un être nauséabond, bon à foutre en taule. Il y apprendra peut-être à cesser de s'apitoyer et de prendre le monde pour un champ de tir. Non mais.
2/10

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